SONDAGE NATIONAL SUR LES VOYAGES D’AFFAIRES, PAR VISION VOYAGES

airplane on a sunny dayLes cabines des avions deviennent des bureaux mobiles

Un sondage de Vision Voyages révèle que les voyageurs d’affaires passent un tiers de la durée de leur vol à travailler

• Les voyages d’affaires à l’échelle nationale sont en hausse
• L’ordinateur portable est toujours l’appareil favori des voyageurs d’affaires
• La plupart des voyages d’affaires canadiens s’effectuent à l’intérieur du pays

Les entreprises canadiennes qui envoient leurs employés en voyage d’affaires profitent d’une rentabilité sur leur investissement. Les voyageurs d’affaires passent en moyenne 29 % de la durée de leur vol à travailler, d’après notre récent sondage sur les habitudes des voyageurs d’affaires réalisé par Ipsos Reid. Ce chiffre est encore plus élevé chez les trois quarts (75 %) qui ont voyagé en classe affaires tout en travaillant. Ces derniers ont en effet admis avoir travaillé pendant près de la moitié (47,5 %) de la durée de leur vol.

La pression que subissent les voyageurs d’affaires pour maintenir leur productivité au même niveau que lorsqu’ils sont au bureau peut s’expliquer par la croissance générale des voyages d’affaires au Canada.

La Global Business Travel Association (GBTA) prévoit des dépenses records en voyages d’affaires de plus de 1,31 trillion de dollars en 2014; une hausse de 6,9 pour cent par rapport à l’année précédente. Cette même croissance se reflète au Canada. « Notre industrie connaît une croissance moyenne de 12 % chaque année, et ce, depuis les cinq dernières années. Ce pourcentage est attribué en grande partie au développement des voyages d’affaires au Canada, » mentionne Brian Robertson, directeur de l’exploitation chez Vision Voyages. « Avec plus d’employés sur la route, les entreprises doivent être en mesure d’accomplir leurs tâches sans prendre de retard. L’industrie du voyage d’adapte bien à la tendance du bureau mobile. »

Robertson souligne les nouvelles améliorations des cabines de la classe affaires et des salons d’aéroport comme preuves supplémentaires de la demande du marché. En 2014 seulement, Air Canada, Lufthansa, Air France, Emirates, Etihad, et plusieurs autres compagnies aériennes ont annoncé des changements majeurs au niveau des produits de leur classe affaires. « Même le WiFi à bord est désormais offert par la plupart des compagnies aériennes, ce qui, selon moi, était devenu une nécessité depuis quelque temps déjà. Cette cohorte particulière de voyageurs est très influente puisqu’elle peut avoir un impact sur les revenus. »

En effet, la majorité des voyageurs de la classe affaires (87 %) mentionne que les appareils mobiles leur permettent de rester productifs en voyageant. Les ordinateurs portables (73 %) demeurent l’appareil favori, suivi de près par les téléphones intelligents. Seulement quatre voyageurs sur dix (40 %) apportent leur tablette en voyage.

Ne pas sous-estimer la classe économique
Six voyageurs en classe affaires sur 10 mentionnent que la catégorie de vol a un impact, et, comme prévu, une grande majorité (90 %) préfère voyager en classe affaires ou en première classe. Cependant, en réalité, la majorité des voyageurs d’affaires canadiens voyage en classe économique – 80 % en moyenne – puisque la plupart de leurs déplacements s’effectuent à l’intérieur du Canada.

Les voyageurs accordent beaucoup d’importance à la classe affaires pour les voyages internationaux (75 %), mais lorsqu’on leur demande une solution de rechange acceptable, les répondants ont révélé que la classe économique s’avère convenable pour les vols intérieurs et pour les vols vers les États-Unis.

Robertson mentionne que cela met en évidence l’importance de la classe économique. « Les compagnies aériennes se doivent d’améliorer les produits reliés à la classe économique. Avec la récente vague de consternation envers les dossiers de sièges rabattables, nous savons qu’il existe un seuil limite concernant les concessions que les consommateurs peuvent endurer. La classe économique entraine un grand volume, et elle demeurera importante, en particulier pour les entreprises qui effectuent une majorité de voyages intérieurs. »

Économies et dépenses
Les entreprises canadiennes se tournent vers les entreprises de gestion de voyages pour mieux gérer leurs coûts. Presque 70 % des voyageurs d’affaires révèlent que leur entreprise travaille en collaboration avec des partenaires pour tenter de réduire les coûts, et 50 % ont admis réserver leurs voyages auprès d’une entreprise de gestion de voyages d’affaires. « Rien ne peut remplacer l’expertise professionnelle d’un conseiller en voyages d’affaires, particulièrement en ce qui concerne les voyages à destinations multiples, » mentionne Robertson. « Il est important pour nous d’être en mesure d’anticiper leurs besoins avant que des problèmes surviennent et nuisent à leur capacité de travailler, voilà pourquoi nous envoyons des notifications de voyage proactives via une application mobile, en plus d’une assistance en cas de retards ou de modifications de vols, et ce, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. »

Les dépenses reliées au divertissement demeurent stables. Deux voyageurs sur trois (66 %) mentionnent que leur entreprise dépense un montant semblable à celui déboursé il y a trois ans. Ces dépenses, effectuées pour divertir les clients et les associés, sont d’environ 183 $ par jour.