Le ministre français du Tourisme, Laurent Fabius, a annoncé des augmentations à venir concernant la taxe de séjour sur les hôtels en plus des appartements loués par Internet avec des sites Web comme Airbnb.
Monsieur Fabius a qualifié ces changements de « raisonnables », puisque les tarifs sont moins élevés que ce qui avait été initialement prévu. Le ministre considère également les nouvelles taxes comme étant « modernes », car les tarifs sont maintenant applicables sur les résidences de tourisme généralement louées par Internet.
Les hôtels non classés et les autres installations similaires seront frappés d’une taxe de 0,75 euro au lieu de 0,40 euro par personne, par nuit. Cette taxe sera maintenant prélevée sur les hébergements non traditionnels comme ceux réservés sur Airbnb.com. Les installations marquées d’une seule étoile ne verront pas leurs tarifs changer : elles seront toujours imposées à 0,75 euro. La taxe sera également inchangée pour les établissements à deux étoiles (0,90 euro).
La taxe est toutefois passée de 1 euro à 1,5 euro pour les hôtels trois étoiles, de 1,5 euro à 2,25 euros pour les hôtels quatre étoiles et de 1,5 à 3 euros, soit le double, pour les cinq étoiles. Finalement, les hébergements de luxe de plus de 5 étoiles auront une catégorie propre à eux où ils seront taxés de 4 euros par nuit.
« On ne peut pas attirer les touristes, si on augmente les taxes trop fortement a mentionné le ministre à la presse. Les entreprises de réservation en ligne d’hébergement touristique non traditionnel se feraient les représentants fiscaux des hébergeurs et collecteraient la taxe de séjour pour leur compte », a expliqué le ministre Fabius.
« Inscrire dans la loi, l’équité sur la taxe de séjour pour tous les types d’hébergements marchands, et notamment la location d’appartements entre particuliers, est une mesure de justice fiscale et, après la loi ALUR, une nouvelle pierre dressée pour lutter contre la concurrence déloyale dont sont victimes nos établissements. Nous demandons à continuer à travailler avec le Gouvernement pour l’interdiction de la location à la nuitée en imposant un minimum de 6 nuitées » indiquent Roland Heguy, Président confédéral de l’UMIH, et Jacques Barre, Président du GNC.
Sources :
http://www.tourism-review.com/france-hotel-tax-to-increase-significantly-news4318#30fbBmTe1jEyCEa6.99 (en anglais)
http://www.laquotidienne.fr/des-hebergements-loges-a-la-meme-enseigne/